La Menoua abrite de prestigieuses chefferies bamiléké, symboles d’identité et de continuité :
La Menoua et ses chefferies
La Menoua abrite de prestigieuses chefferies bamiléké, véritables gardiennes des traditions, de la mémoire collective et des dynamiques sociales locales. Elles constituent des symboles d’identité et de continuité pour les populations.
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Bafou – S.M. Fo’o Ndong Victor Kana III
La chefferie Bafou est l’une des plus vastes et influentes du département. Reconnue pour sa vitalité culturelle, elle rassemble une diaspora nombreuse et active, tout en conservant un attachement profond aux coutumes et aux rites bamiléké. -
Foto-Dschang – S.M. Guy Bertrand Momo Soffack Ier
Située au cœur de la ville universitaire de Dschang, la chefferie Foto joue un rôle central dans le dialogue entre tradition et modernité. Elle accompagne le développement urbain tout en préservant les pratiques ancestrales et la solidarité communautaire. -
Bamendou – S.M. Fo Tsidie Gabriel (en fonction depuis 1975)
La chefferie Bamendou se distingue par sa longévité et la stabilité de son chef. Depuis 1975, S.M. Fo Tsidie Gabriel incarne la continuité d’un leadership fort, axé sur la préservation des rites, la transmission des valeurs et la cohésion sociale. -
Fossong-Wentcheng – S.M. Placide Nguefack
La chefferie Fossong-Wentcheng est réputée pour son dynamisme culturel et son rôle dans la promotion de l’art bamiléké. Sous l’autorité de son chef, elle s’affirme comme un pôle de rassemblement et de valorisation des savoir-faire traditionnels. -
Fongo-Ndeng – S.M. Tatang Temgoua Emile
Riche de son histoire, la chefferie Fongo-Ndeng constitue un centre spirituel important dans la Menoua. Son chef veille à la sauvegarde des coutumes tout en soutenant les initiatives locales de développement et de solidarité. -
Quartier Haoussa de Dschang – S.M. Alhadji Mouham Madou Tanimou (2025)
Au-delà des chefferies bamiléké, le quartier Haoussa de Dschang illustre la diversité culturelle de la Menoua. La chefferie haoussa, dirigée aujourd’hui par S.M. Alhadji Mouham Madou Tanimou, témoigne d’un vivre-ensemble riche, basé sur l’intégration et la reconnaissance des communautés venues d’autres régions du Cameroun.



